Dans le cadre des conférences de l’ACP (Association canadienne des physiciens et des physiciennes), le Département de physique a accueilli le 27 mars dernier, Gary Slater, professeur au Département de physique de l’Université d’Ottawa. Cet ancien de l’Université de Sherbrooke, a présenté devant un auditoire d’environ 400 personnes composé de biologistes, de physiciens, de chimistes et de mathématiciens, une conférence sur un sujet multidisciplinaire d’envergure : le projet du génome humain. Captivant son auditoire par des faits cocasses intéressants, Gary a su présenter de façon compréhensible pour tous un sujet d’actualité scientifique international. Théoricien et physicien, son travail de recherche consiste à comprendre les phénomènes qui se produisent dans le procédé de séquençage de l’ADN par électrophorèse afin d’en faire des simulations numériques. Ses travaux ont permis d’interpréter sous un nouveau jour les résultats obtenus par électrophorèse. Les biologistes avaient peine à croire qu’ils interprétaient mal ces résultats et ce, depuis des années. Ils vérifièrent donc expérimentalement les résultats théoriques de Gary. À leur grande surprise, les affirmations du physicien se sont avérées exactes. Cet exemple nous montre que l’éclairage du physicien dans d’autres domaines peut faire avancer les connaissances. Ainsi, avec un modèle théorique mis au point, Gary est en mesure de suggérer de nouvelles méthodes qui permettront d’accélérer le travail fastidieux du séquençage du génome humain.