L'Attracteur     No. 3     Automne 1996 LA REVUE DE PHYSIQUE ISSN 1207-0203

SHAD VALLEY

Vous partez en voyage prochainement ! Eh bien, les participants de Shad Valley 1996 ont créé des produit qui pourraient vous être utiles. En effet, au début de juillet, dans le cadre d’un projet d’entreprise, on les a mis au défi de réaliser un produit pour améliorer la qualité de vie des voyageurs. Ils ont ainsi conçu une montre qui détecte et analyse les rayons ultraviolets, un système de transport motorisé pour valises, un système de maintenance en éveil pour les conducteurs automobiles ainsi qu’un ventilateur démontable, compact et tout équipé. Quoi de mieux pour rendre vos voyages plus agréables et plus sécuritaires ?


Ces projets sont le résultat du travail acharné de 52 jeunes âgés de 16 à 18 ans qui ont participé au programme Shad Valley de l’Université de Sherbrooke. Ce programme d’une durée de quatre semaines met l’accent sur trois axes principaux : les sciences, la technologie et l’esprit d’entreprise. Ainsi, le projet d’entreprise n’est qu’une des nombreuses activités offertes à Shad Valley. « Nous avons eu des cours sur l’aéronautique, la relativité, la pile électrique, les lasers et bien d’autres », indique la shadienne Élisa Morin. En plus de ces cours magistraux, les shadiens ont eu l’opportunité de prendre part à différents ateliers. « Moi, explique la participante Natalie Lalonde, l’atelier que j’ai préféré portait sur les matériaux composites. Dans le cadre de cet atelier, ajoute-t-elle, j’ai pu construire un bateau en fibre de verre. C’était très intéressant ! » Donnés par des étudiants et des professeurs de l’université, ces ateliers sont une occasion pour les shadiens de découvrir certains domaines scientifiques et technologiques. De la microbiologie à l’holographie, en passant par l’animation informatique et le béton haute performance, les sujets sont très diversifiés et tous les participants y trouvent leur compte.

En plus de ces activités, le programme Shad Valley comporte des périodes sportives quotidiennes et des heures créatives au cours desquelles les shadiens tirent profits de leurs talents. Il y a aussi des conférences et des sorties. Shad, c’est également un mois de travail en équipe et d’intéressantes discussions avec des personnes ouvertes. Ainsi, les participants ont un horaire très chargé. « À Shad, exprime Élisa Morin, on est poussé à en faire plus, à nous dépasser! » En fait, Shad c’est beaucoup plus que ce qu’on peut faire en quatre semaines. « C’est un voyage au bout de nous-mêmes », précise le shadien Louis Saint-Pierre.

À propos des participants, ils viennent de terminer leur cinquième secondaire ou leur première année de cégep (ou l’équivalent). De plus, ils s’intéressent particulièrement aux mathématiques et aux sciences et font preuve de créativité. En outre, ces participant arrivent d’un peu partout au Canada. «Cette année, précise Antoine Hoang, participant à Shad Valley, il y en a même un qui vient de Colombie et une autre, de France».

Bref, à Shad Valley, on rencontre des jeunes talentueux, dynamiques et pleins d’idées qui veulent aller au bout des choses.

Mathieu Deschamps



Dernière mise à jour: 18 novembre 1996.

Mise en page par Gilbert Vachon

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