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Œil - fiche technique
Mise en page réalisée par
Gilbert Vachon
Vision nocturne
En vision nocturne, pour bien distinguer les objets, il faut les regarder légèrement de côté, car de face qui correspond à l’axe optique, l’image n’est détectée que par une très faible concentration de bâtonnets. En s’éloignant de la fovéa, leur densité augmente, mais ces derniers sont maintenant regroupés parfois par dizaine
ou par centaine aux cellules ganglionnaires. Cela fournit à notre cerveau une scène diffuse, floue, non détaillée.
Modulation
Bien que les photorécepteurs de la rétine génèrent un courant continu, les cellules ganglionnaires fournissent au cerveau une réponse en fréquence modulée entre 20 et 30 Hz en absence de lumière. Cette fréquence fluctue en fonction de l’information initiale des récepteurs et du traitement produit par les neurones en parallèle. Ce traitement renforce ou induit le contraste et le mouvement. En guise d’exemple, si le centre du champ visuel est éclairé et l’extérieur reste sombre alors le signal des cellules ganglionnaires en provenance de la partie illuminée sera accentué et celui des cellules « ténébreuses » sera atténué ; ceci augmente le rapport de brillance.
Certaines nous informent d’une translation à droite; dans ce cas, la réponse s’intensifie si un objet va dans ce sens et s’affaiblit s’il se déplace à l’opposé. D’autres cellules sont spécialisées pour le déplacement à gauche, en haut ou en bas.
Bibliographie
Extraits du cours PHQ 120, Optiques et ondes, offert par le professeur Denis Morris

Elaine N. Marieb. Anatomie et physiologie humaines, Éditions du renouveau pédagogique, 1999, ISBN : 2-7613-1053-5

AC Guyton. Textbook of medical physiology, Éditions Elsevier inc., 2000, 580 p.

Cours d’optique de Luc Cinotti

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